mardi 14 août 2007
Paru dans Hegels Philosophie des Rechts, éd. D. HENRICH und R. P. HORSTMANN, Stuttgart, Klett und Cotta, pp. 151-184.
Document en version française (dhondt1982f-fr.pdf) téléchargeable ci-dessous.
[Extrait (introduction)]
Il m’est arrivé de prétendre qu’il y a trois philosophies du Droit chez Hegel :
« D’abord celle qu’il publie, qu’il expose aux attaques des ennemis et qui franchit, péniblement, le barrage de la censure.
« Ensuite, celle que ses amis et disciples intelligents lisent entre les lignes du texte édité, en le complétant par les indications orales que le maître donne simultanément, et en tenant compte des inflexions que lui imposent des événements, des incidents, une législation qu’ils subissent également.
« Et puis, il y a la philosophie du droit dont Hegel suit effectivement les maximes dans son existence quotidienne ».
Je me suis aussi persuadé que Hegel était fort capable de garder des pensées secrètes et de mener des actions clandestines, dont il est d’ailleurs difficile d’apprécier maintenant la portée exacte.
Ces thèses générales se trouvent confirmées, me semble-t-il, par la manière dont Hegel évoque le problème de la censure, et dont il traite, plus explicitement, du problème de la limitation de la liberté d’expression.
[...]
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